Qu’est-ce que la lombarthrose ?
La lombarthrose qui est aussi appelée arthrose lombaire est une arthrose des plus fréquentes. C’est une usure chronique qui se forme entre les disques lombaires.
La lombarthrose se développe à 2 endroits :
- Entre les vertèbres au niveau des disques, ces disques cartilagineux qui servent de coussinets amortisseurs pour éviter le frottement direct des vertèbres entre elles.
- Elle se développe aussi aux niveaux des articulations de la colonne vertébrale et tout particulièrement au niveau des articulations inter apophysaires postérieurs. Celles-ci servent de guide lors des mouvements de la colonne.
Elle est souvent nommée arthrose inter-apophysaire.
Quelles sont les causes de la lombarthrose ?
- Les positions répétitives lors de la pratique sportive ou bien au travail.
- Mauvaise posture, scoliose, hyperlordose.
- Les inflammations
- Les chocs violents ou bien les fractures.
- La maladie de Scheuermann se traduit par une déformation de la colonne vertébrale en agissant sur les vertèbres.
La lombarthrose se détermine le plus souvent par des poussées d’arthrose périodiques avec des passages de rémission. Ces douleurs se ressentent lorsque les articulations sont sollicitées et disparaissent au repos.
Bien évidemment, il est fortement déconseillé lorsque cette maladie est déclarée de porter des charges lourdes et certains mouvements pendant la nuit peuvent aussi accentuer des réactions douloureuses.
La lombarthrose trouve ses origines principalement par un simple lumbago après un effort prononcé. Cela peut venir d’une douleur en bas du dos, parfois aggravée par la marche.
Un affaiblissement de l’articulation entraîne cette conséquence n’est pas sans effet puisqu’elle réduit le canal lombaire et diminue la mobilité de la colonne, provoquant des douleurs.
Les facteurs favorisant l’arthrose lombaire
- L’obésité
- L’insuffisance musculaire, tout particulièrement impliquée chez les femmes.
- Le soulèvement de charges lourdes et la pratique des sports traumatiques.
- Le tabac
- La prévention reste bien sûr le meilleur des traitements et il est possible de se muscler le dos pour consolider la colonne.
Pour cela, le sport est un bon moyen de prévention et de conservation de la colonne vertébrale. Bien évidemment, il faut éviter tous les exercices de saut qui sont des plus traumatisants pour le dos. Le gainage et les exercices aquatiques sont fortement conseillés.
Il faut savoir que 65% d’adultes sont atteints d’arthrose et que l’arthrose lombaire est l’une des plus fréquentes.
C’est une dégénérescence articulaire progressive qui selon la société française de rhumatologie est la plus fréquente dans les tranches d’âges de 65 à 75 ans avec 70 à 75% des personnes concernées.
Qu’elle atteigne la partie postérieure ou antérieure des vertèbres lombaires, elle se caractérise sur un plan clinique de 3 manières.
- Bas du dos (lombalgie)
- Parfois la lombalgie peut être associée à une douleur sur l’avant de la cuisse (cruralgie) ou bien une sciatique.
- Il est constaté et statistiquement prouvé que vers l’âge de 60 ans, la sciatique et la cruralgie sont dans 80% des cas d’origine arthrosique.
- Constat du Docteur Vandelande, le diagnostic d’une arthrose lombaire passe par un examen radiographique pouvant permettre de constater la dégradation de l’articulation.
Les radiographies sont parfois complétées par un examen IRM et/ou un scanner pour éliminer d’éventuelles autres pathologies. C’est ce qu’on appelle un diagnostic différentiel.
Ces examens complémentaires mettent parfois en lumière, chez des patients plus jeunes, des tumeurs ou bien des spondylarthrites. Il est aussi, parfois, mis en lumière grâce à ces examens complémentaires des compressions nerveuses.
Outre les facteurs génétiques et familiaux, cette pathologie chronique reste plus fréquente chez les personnes ayant été opérées d’une hernie discale ou bien d’une scoliose. Les personnes en surpoids et exerçant un métier physique. Toujours d’après le docteur Vandelande.
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Dans la plupart des cas pour atténuer la douleur et en première intention le médecin prescrira du paracétamol antalgique.
Si ce n’est pas suffisant, il faudra passer aux anti-inflammatoires avec des prescriptions de tramadol ou bien de codéine. Ce sont des anti-douleurs très puissants qui ont aussi des effets indésirables plus importants.
En deuxième intention, il existe des traitements infiltratifs qui seront proposés aux patients. Les infiltrations se feront par voie épidurale, directement dans le canal médullaire, c’est-à-dire là où se trouve la moelle osseuse.
Attention, ces infiltrations n’ont pour seul but que de réduire la douleur de votre arthrose lombaire, ce n’est pas un traitement curatif. Elles ne guérissent pas la maladie.
Ce que l’on appelle la visco-complémentation, c’est-à-dire « l’injection d’acide hyaluronique » que l’on propose notamment en cas d’arthrose du genou, n’est pas efficace pour lutter contre l’arthrose lombaire, note le rhumatologue.
L’ultime proposition après échec successif des autres thérapeutiques sera de proposer une prothèse discale (remplacement du ou des disques intervertébraux abimés par des prothèses et/ou un rhizolyse articulaire ( qui consiste à venir brûler les petites articulations postérieures des vertèbres lombaires afin de supprimer la douleur) explique le médecin spécialiste.
Le chirurgien peut procéder, en dernier recours, à une arthrodèse lombaire. C’est une opération qui consiste à fusionner les vertèbres à l’aide de matériels médical et cela se compose de plaques de vis ou bien encore de tiges métalliques.
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